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mercredi 12 octobre 2016

Les banques refusent de débattre en public sur les commissions d'intervention. Quelle lâcheté !


Par Gérard Faure-Kapper

L'APLOMB marque des points, l'APLOMB avance chaque jour, l'APLOMB est présent sur tous les fronts, le social, le technique, le juridique.

Oui, nous le Conseil National de Laval, nous les délégués, nous les adhérents, nous les sympathisants, nous sommes décidés à faire triompher la justice et les lois de la République.

Le sujet, ce sont les commissions d'intervention.

J'ai sous les yeux les réponses des banques qui ne savent plus quoi inventer pour fuir leurs responsabilités. Les arguments les plus débiles sont étalés à longueur de lettres par des personnes totalement incompétentes en matière de techniques bancaires. Des personnes bien diplômés, qui ne connaissent strictement rien au travail effectué en agence et qui ne doivent leur place qu'aux relations de papa,

C'est ça que nous avons en face de nous chaque jour, notamment dans les conclusions d'avocats qui ne savent pas du tout de quoi ils parlent et se défoulent sur le comportement des clients, comportements anormaux disent-ils. Non, les comportements des clients ne sont pas anormaux.

Le problème qui me met en rage aujourd'hui, est qu'il est impossible d'avoir un interlocuteur dans une banque. Un interlocuteur qui sait de quoi il parle.

J'avais proposé un débat radiophonique ou télévisé. Un débat sur les frais d'intervention qui représentent une ponction de 24 milliards par an. 24 milliards soustraits à l'économie pour rejoindre les paradis fiscaux.

Ces 24 milliards, c'est la relance économique.

Aucune banque ne veut accepter, car les banques ont peur. Peur de qui ? Non pas de moi en tant que débatteur, mais de moi en tant que simple technicien de la banque et qui s'honore de connaître son métier.

Alors je vous fais encore cette proposition: acceptez un débat public sur les frais d'intervention. Vous qui plumez vos clients, vous aurez l'occasion de leur expliquer pourquoi les yeux dans les yeux.

Une idée, nous allons intéresser la partie.

Si vous sortez vainqueur, je lâche tout et je disparais des radars, et l'APLOMB deviendra une association comme les autres.

Mais si je gagne, alors vous vous engagez à rembourser à vos clients les 80 milliards prélevés sur les 5 dernières années.

Messieurs les cadres bancaires, pour la première fois de votre vie, ayez un peu de courage !

1 commentaire:

  1. Le COURAGE, c'est ce qui a manqué à notre Président pour s'attaquer au monde de la finance, lui qui criait haut et fort "mon ennemi c'est la finance".Aujourd'hui pour des raisons sûrement électoralistes et pour masquer son incompétence, il se permet de tacler l'institution judiciaire en traitant les juges de lâches.Pour mémoire il me semble à ce jour qu'il n'y a que des juges qui attachés à la probité de leur fonction, ont eu le courage de rendre des jugements contre les banques et cela en grande partie grâce à l'action de l'APLOMB. Heureusement qu'une association comme celle-ci existe, elle nous ouvre les yeux et nous donne espoir.


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