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lundi 13 juin 2016

Pourquoi les directeurs d'agences bancaires sont obligés de mentir à leurs clients.


Par Gérard Faure-Kapper

Lorsque l'on parle de commissions d'intervention à une banque, celle-ci ne peut rentrer dans la discussion sans donner raison à son client.

Alors les banques ont adopté une tactique:

NE JAMAIS METTRE LE BON INTERLOCUTEUR EN FACE DU CLIENT



La question que nous posons: COMBIEN MES DÉCOUVERTS M'ONT COÛTÉ ?

La réponse est simple, il suffit d'additionner les intérêts et les frais d'intervention.

Mais si la banque approuve ce calcul, elle doit reconnaître qu'elle pratique des taux usuraires.


Alors, elle ne rentrera pas dans le débat et va choisir la personne la plus incompétente pour nous répondre.


Il y a le Directeur juridique de la banque. C'est un juriste qui ne connait rien aux réalités de l'exploitation en agence. Il se contente de ressortir des textes ou des jurisprudences qui n'ont rien à voir. Il ne rentrera jamais dans les calculs.

Il y a l'avocat de la banque. Il y connaît encore moins. Par contre, il gagne bien sa vie en multipliant les audiences.

Il y a le responsable des relations clientèles. Souvent une personne en bout de course, pas loin de la retraite, et qui n'en a rien à foutre. Ses instructions sont claires: NIEZ TOUT, Y COMPRIS L’ÉVIDENCE !



Il y a du nouveau. J'ai sous les yeux une lettre signée par la Directrice de l'agence d'Argenteuil. Je ne cite pas la banque connue pour lâcher ses traders devant la justice.

Je pensais qu'une Directrice d'agence, qui tout les jours va prendre des décisions de paiement, pourrait définir avec précision le travail rémunéré par les commissions d'intervention.

Cette personne sait très bien que ces commissions sont directement liées aux découverts.

Eh bien non, cette directrice d'agence refuse de dire la vérité et donne des explications oiseuses dignes d'un responsable juridique au placard.



« les écritures se présentant au-delà de votre autorisation de découvert nécessitent un traitement spécifique  dont la facturation – commission d’intervention – est prélevée sur votre compte, quelle que soit la décision (paiement ou rejet) prise. »


Par contre, cette personne qui va, chaque jour, effectuer ce travail d'examen de compte.

Cette personne qui va, chaque jour, accorder des découverts pour payer des écritures.

Cette personne qui va, chaque jour, facturer ses clients de commissions d'intervention pour rémunérer.

Cette personne, directrice d'agence est incapable de répondre à son client. Sur ordre de sa direction, elle va reprendre les mêmes hypothèses juridiques.


Et c'est là que ça devient grave. Cette directrice se met au service de financiers véreux qui déshonorent toute une profession.


Les employés des agences,  pour des motifs bêtement alimentaires, commencent à renoncer à leur honneur et à leur conscience professionnelle.  

1 commentaire:

  1. Bonjour, quels résultats avez vous contre le crédit mutuel ou la banque populaire en justice sur les commissions d'intervention ? combien de temps ça peut mettre pour gagner en moyenne ?

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