« Was dem einzelnen nicht möglich ist, das vermögen viele.”
Ce qu’une seule personne ne peut pas réaliser, beaucoup peuvent le faire.
Ce qu’une seule personne ne peut pas réaliser, beaucoup peuvent le faire.
La
philosophie du mouvement APLOMB trouve son origine dans la pensée et l’œuvre de
Frédéric Guillaume RAIFFEISEN (1818 - 1888)
Ce
fils de Pasteur, Bourgmestre dans le Haut Westerwald au XIXème siècle, était
confronté chaque jour à la misère et la désespérance des paysans, victimes de
prêts usuraires.
Cette
population n’avait pas accès au système bancaire ce qui interdisait
tout développement économique.
Ce
mouvement a grandi et a largement dépassé les frontières. En France, il s’est
développé principalement en Alsace et en Bretagne.
Ce
fut la première grande cause solidaire qui unissait les femmes et les hommes de
bonne volonté, au-delà des frontières artificielles créées par les cultures,
les religions et la politique.
Ce mouvement a donné naissance en France à trois institutions : le Crédit
Mutuel, le Crédit Agricole et les Banques Populaires.
Si
ces mouvements sont toujours dirigés par les administrateurs bénévoles élus par
les sociétaires et parmi eux, force est de constater que depuis une vingtaine d’années,
ce sont les financiers et les usuriers et autres agioteurs qui ont repris les rênes, reléguant les élus à un rôle d’hommes
de paille.
Oubliant
les sociétaires, les banquiers ont remis en place les prêts usuraires et les
pratiques douteuses, celles-là même objet du combat mutualiste.
Pire,
utilisant ces valeurs de solidarités, ils s’appuient sur celles-ci pour
diffuser leurs messages de propagande, trompant la vigilance des citoyens pour les attirer dans le piège du surendettement.
Aujourd’hui,
l’APLOMB, association pour la légalité des opérations et mouvements bancaires,
largement inspirée par le mouvement mutualiste original, dénonce ces pratiques
usuraires, chancre de l’économie. Dans la pratique, l’APLOMB analyse le
fonctionnement des comptes, calcule les intérêts usuraires et sollicite la
justice pour arbitrer les situations et obtenir les remboursements.
L’objectif
est de faire reverser dans l’économie des sommes insensées, on parle de 80
milliards, détournés par les banques et dirigés vers les paradis fiscaux.
C’est
pour cette raison que nous appelons toutes les forces vives impliquées dans ces
mouvements: administrateurs, syndicalistes, salariés, à rejoindre l’APLOMB,
pour que chacun retrouve son rôle et sa dignité, et recréent un vrai mouvement
mutualiste dans la droite ligne de ses inspirateurs.
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