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mardi 16 septembre 2014

Tout est foutu, mais pas pour tout le monde.


Par Gérard Faure-Kapper

L'APLOMB ne fait pas de politique, sauf quand ça touche au porte-monnaie. Et dans ce cas, la banque n'est pas loin.

Aujourd'hui, le président du conseil, Valls, va demander la confiance des députés. Après son discours, il s'attend probablement à une standing ovation comme au MEDEF.

Que les députés lui témoignent ou non sa confiance, je ne vois pas en quoi cela concerne le peuple. Il y a longtemps que les citoyens ne font plus confiance à leurs députés. Ou plus exactement depuis cette funeste journée de novembre 2013 quand ils ont voté comme un seul homme la loi scélérate amnistiant les banques.

Le conseil constitutionnel avait retoqué, mais les lobbys bancaires ont réussi 2 coups majeurs cette année: d'une part placer Christian Eckert au secrétariat d'état au budget, lui, l'homme de l'amnistie, et surtout un banquier au ministère des finances. Peut-être ignore-t-il que nous ne sommes pas des moutons, Rothschild.

Confiance au gouvernement, il y a des députés qui vont la voter. Ceci n'engage qu'eux même. Mais comment pouvez vous voter la confiance à un gouvernement qui vient de signer une ordonnance le 20 août 2014 modifiant le calcul du taux légal en faveur des banques.

Heureusement que notre avocate a aussitôt ressorti une jurisprudence européenne condamnant la France. en estimant que la déchéance du droit aux intérêts doit être une sanction, et pour que celle-ci soit efficace, le taux doit être à zéro.

Les banques ont cru stopper le mouvement visant à rembourser les frais bancaires pour cause de délit d'usure. Il y a une jurisprudence de cassation du 8 juillet 2014 qui semble aller dans leur sens. Seulement nous avons travaillé toute une après-midi avec notre avocate pour en trouver la faille. Et nous l'avons trouvé. Et elle est énorme. Cette arrêt, c'était une grenade dégoupillée que les banques ont lancé dans notre cour. Nous avons eu le temps de la prendre et de la renvoyer à son expéditeur.

Quelle confiance pouvant nous avoir en ces députés dont la plupart ont signé des emprunts toxiques. Ceux-ci ruinent nos communes. Plus d'argent pour les routes, les écoles ou les stades, mais des impôts en masse pour payer les intérêts aux banques.

C'est vrai qu'il y a beaucoup d'action en cours. C'est vrai que le gouvernement fait des efforts désespérés pour casser les jugements et amnistier les banques.

Attaquer Dexia ou La Poste par devant, ce n'est plus possible. L'Etat banquier a construit une véritable ligne Maginot.

Alors l'APLOMB est passé à travers les bois, du côté de Sedan, pour les prendre par derrière. Eh oui, nous avons trouvé la parade pour quasiment annuler le coût des intérêts gigantesques exigés par les banques.

Le principe sera développé ces jours-ci sur ce blog. Nous avons déjà plusieurs communes qui mettent l'opération en place.

En gros, pour habiller Pierre, nous allons déshabiller Paul. Vieille recette, mais qui marche.

Les stratégies utilisées par la classe politique sont usées, les ficelles sont trop grosses. La classe politique est à des années lumières des préoccupations des Français. Les solutions à la crise existent et elles sont mises en place.

"Tout est foutu, Massu " pour reprendre l'expression de De Gaulle à son arrivée à Baden en 68. Seulement 2 heures après, et avec un viril coup de pied au cul du vieux Jacques, le Général retournait à l'assaut de Paris.

Valls n'aura pas cette opportunité.

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