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mardi 6 août 2013

Remboursement des frais: témoignage utilisable dans vos procès.


Par Gérard Faure-Kapper

Notre dernière lettre envoyée aux banquiers a fait ressortir un point très inquiétant. C'est l'incompétence technique des signataires des réponses.

Voici la lettre envoyée:

http://antibanque.blogspot.fr/2013/07/remboursement-des-frais-bancaires.html

Les réponses que nous avons reçues ont été faites par des gens n'ayant aucune compétence ni connaissance du travail effectué en agence.

Il s'agit souvent de cadres responsables de secteur clientèle ou de juristes.

Les banques refusent de faire témoigner les directeurs d'agence ou les chargés de clientèle qui, quotidiennement, décident du paiement ou non d'écriture. 

En effet, la description de leur travail nous donnerait automatiquement raison.

Oui les commissions d'intervention rémunèrent bien un processus décisionnel permettant l'augmentation ou non du découvert pour payer  ou non une écriture sur un compte non approvisionné.

J'ai donc pris la décision d'apporter mon témoignage personnel qui sera utilisable dans dans tous les procès contre les banques sur ce litige.

Mon passé professionnel dans la banque (26 ans dont 15 ans en agence) me donne toutes les compétences pour apporter ce témoignage.

Celui-ci sera opposé à celui de juristes n'ayant jamais mis les pieds sur le terrain et qui prétendent décrire un travail qu'ils n'ont jamais effectué.

Pour utiliser mon témoignage qu'il faudra personnaliser dans les formes requises par la loi, vous me contactez sur aplombfrance@gmail.com

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TEMOIGNAGE

Pour répondre à la question: les commissions d'interventions sont-elles liées à l'obtention d'un découvert, je témoigne en décrivant précisément les différentes actions rémunérées par lesdites commissions et apporte les précisions nécessaires sur le terme général de "traitement particulier".

J'ai une carrière professionnelle de 26 ans dans 2 établissements bancaires et j'ai occupé les fonctions de directeur d'agence et de chargé de clientèle pendant 15 ans. 

Durant ces 15 années, j'ai, chaque jour, été amené à prendre des dizaines, voire des centaines de décisions pour le paiement ou non d'écritures se présentant sur un compte insuffisamment approvisionné. Ces décisions avaient pour conséquence d'accorder un découvert, souvent non-contractualisé, sur le compte du client.

Chaque matin, sur l'écran de l'ordinateur, j'étais face à une liste de clients pour lesquels se présentaient une écriture.

Le travail consistait pour chacun, à observer le fonctionnement du compte et évaluer les risques que pouvaient présenter un nouveau découvert.

J'étais entièrement libre de ma décision inhérente à cette étude de dossier de crédit.

Puis je cochais sur l'écran une case, oui ou non, et passais à la décision suivante.

Il est à noter que la connaissance de mon portefeuille de clientèle permettait le traitement de l'immense majorité des cas en quelques secondes.

Je témoigne également qu'il n'y avait pas dans ce "traitement particulier" d'autres tâches que celle décrites ci-dessus.

Pour me résumer et répondre à la question qui se pose au tribunal, cette tâche, rémunérée par des commissions d'intervention, est uniquement et entièrement liée à l'accord ou non d'un découvert. 






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