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jeudi 16 août 2012

LIBOR et EURIBOR. Les banques sont en grande difficultés. C'est maintenant que les clients doivent se réveiller, sinon ce sera jamais.



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Les Etats de New York et du Connecticut ont assigné sept banques à comparaître, dont JPMorgan Chase et Barclays, dans le cadre de leurs enquêtes sur les manipulations de taux d'intérêt entrant dans la composition du Libor, a indiqué mercredi 15 août à l'AFP une source proche du dossier.
CitiUBSHSBCRBS et Deutsche Bank font aussi partie des banques à qui les ministres de la Justice des deux Etats ont demandé des documents pour leur enquête, a ajouté cette source.
A ce stade, les autorités ont demandé à recevoir des documents mais pas à auditionner des dirigeants des banques concernées. Le Connecticut et New York sont les deux seuls Etats américains à enquêter sur le sujet pour l'instant, en plus des investigations de l'Etat et des régulateurs fédéraux et internationaux.
Les assignations à comparaître du ministre de la Justice de l'Etat de New York ont été envoyées en mai pour la banque américaine Citigroup et la suisse UBS, en juillet et août pour les cinq autres, a précisé cette source.
Citibank et JPMorgan Chase ont déjà indiqué dans des rapports trimestriels remis à l'autorité boursière américaine (SEC) qu'elles avaient fait l'objet de demandes de documents aux Etats-Unis dans le cadre d'enquêtes sur le Libor et qu'elles coopéraient avec les autorités.
Bank of America, qui contribue aussi à la fixation du Libor et n'avait jusque-là pas communiqué sur l'affaire, a pour sa part reconnu dans son dernier rapport trimestriel à la SEC le 2 août qu'elle avait reçu des demandes de documents de la part des autorités américaines et européennes.
Certaines banques ont déjà reconnu leurs fautes
Les trois banques américaines disent faire l'objet d'enquêtes du département américain de la Justice (DoJ), de la CFTC (un des régulateurs financiers), de la SEC, ou d'autres juridictions telles que l'Union européenne, le régulateur des marchés britannique FSA, l'agence japonaise des services financiers (JFSA) et le bureau canadien de la concurrence.
Elles font également l'objet de poursuites de clients s'estimant lésés par les manipulations en cause du Libor. Toutes ces poursuites ont été confiées "au tribunal de Manhattan (Southern District of New York) devant la juge Naomi Buchwald", ont précisé les deux banques dans leurs récents rapports trimestriels remis à la SEC.
Deutsche Bank a pour sa part reconnu fin juillet que quelques-uns de ses employés "n'ont pas respecté les règles" et avaient contribué aux manipulations du Libor en agissant "de leur propre chef", selon les premiers éléments d'une enquête interne.
Royal Bank of Scotland (RBS), détenue à 82% par l'Etat britannique, a quant à elle reconnu le mois dernier qu'elle faisait partie des établissements impliqués dans les manipulations de taux interbancaires, et s'attendait à devoir payer des amendes.
Le Libor, taux interbancaire de référence, est fixé sur la base de taux communiqués par un panel de banques internationales dont font partie les sept banques mentionnées. Il influence un grand nombre de produits financiers grand publics comme les prêts étudiants.

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