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vendredi 17 août 2012

Les Zones de non-droit en France : pourquoi le ministère de l’intérieur oublie les Banques ?




Par Gérard Faure-Kapper

Quand nous parlons de zones de non-droit, des noms viennent à l’esprit : les Minguettes, les Courtillières, le Val Fourré, les Bosquets.

On oublie de citer les plus importantes : la BNP, le Crédit du Nord, La Société Générale, le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole, le LCL et tous les autres.

La plupart des clients ont vécu l’expérience désagréable d’un employé sûr de lui débitant des inepties sur un droit bancaire qu’il inventait à mesure qu’il en parlait.

Pourquoi les directions des banques négligent volontairement cette formation et pourquoi un bagage juridique solide n’est pas exigé pour les cadres des agences ?

La raison est simple. Les rapports entre la banque et sa clientèle ne sont rentables que si la banque se met hors la loi.

Si les textes étaient respectés, elles ne pourraient pas débiter le moindre centime d’un compte sans l’autorisation expresse et formelle du client.

Si la réglementation était appliquée, elles ne pourraient pas facturer de moindre centime de frais, commissions et autres.

Or, nous assistons à une aggravation du racket de l’économie et des citoyens par le système bancaire.

Nous sommes choqués, et à juste titre, quand nous voyons des individus cagoulés vérifier les papiers d’un habitant d’une barre d’immeuble.

La même scène dans le sas d’une banque ne choque personne.

L’agression à la sortie de la banque d’une personne âgée par des voyous nous révolte, surtout si c’est le montant de sa maigre retraite qui est subtilisé.

Par contre, nous gardons notre calme quand c’est la banque qui va ponctionner la moitié de ladite retraite au nom de frais imaginaires.

Quelle expérience désagréable, rentrer chez soi et constater que l’appartement a été cambriolé.

Mais si c’est la banque qui l’ordonne pour régler des dettes qu’elle est incapable de prouver, personne ne bouge.

Quand des gangsters sortent du tribunal, libres comme l’air, parce qu’une signature manquait sur un exemplaire, nous nous demandons si le monde tourne rond

Par contre, si la banque est relaxée parce qu’un cachet n’est pas à sa place, nous sommes dans le courant.

Les actes commis par les banquiers sont comparables à ceux des voyous. Ils doivent être punis avec la même sévérité, même si les conséquences sont autrement plus graves.

Pourquoi n’entendons nous pas notre Président nous dire en parlant des banquiers

« ne vous inquiétez pas, on va vous débarrasser de cette racaille »

«  nous allons passer les banques au Kärcher… »

«  les banques, quand il y en a une, ça va, c’est quand elles sont plusieurs qu’il y a des problèmes »


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