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mardi 3 juillet 2012

Pourquoi les banques prennent des avocats aussi incompétents en droit bancaire ?



Le système de défense des banques est devenu tellement grossier qu'il en est ridicule.

L'APLOMB a déjà proposé aux avocats des banques de les former un minimum sur le droit bancaire, ne serais-ce que pour comprendre les arguments de leur adversaire.

Jusqu'à présent, les clients se recroquevillaient sur leurs "turpitudes personnelles". Ne connaissant pas le droit bancaire, ils se contentaient de mettre en avant leurs propres ennuis.

Pour l'avocat de la banque, les audiences étaient devenus des tirs au pigeon.

Seulement, les clients ont évolués, ils se sont formés. Ils savent concentrer leur attaque sur les fautes indiscutables des banques, et appuyer leur thèse des textes et des jurisprudences.

Par contre les avocats des banques n'ont pas évolués. les banquiers rechignent à envoyer des avocats pointus sur le droit bancaire. Ceux-ci étant rares et chers. Toujours ce même mépris pour leurs clients.

Résultat, les avocats chargés de défendre les banques utilisent toujours les grosses ficelles. J'ai un exemple sous les yeux qui concerne le Crédit du Nord. Les conclusions sont uniquement axées sur des attaques personnelles contre son client. Des affirmations totalement gratuites sur sa mauvaise foi, son esprit querelleur et sa volonté de polémique. Les arguments sont étayés par des textes mal utilisés et surtout des jurisprudences qui disent le contraire.

Mais l'avocat de la banque affirme ses mensonges avec une telle conviction qu'une cour pourrait être convaincue.

Seulement, il se heurte à un client qui n'a que très peu d'arguments, mais extrêmement précis et opportuns.

Et le client l'emporte sur un avocat médusé et ridiculisé.

L'APLOMB a toujours demandé aux banques de lui fournir des adversaires compétents. En effet, c'est toujours un plaisir de croiser le fer avec un spécialiste, de discuter les textes, de décortiquer les jurisprudence et de verrouiller les points d'accord.

Seulement les banques savent très bien qu'elles ont tort et que n'importe quel spécialiste ne pourrait que le confirmer. C'est pour cette raison qu'elles préfèrent envoyer au tribunal des avocats du droit du travail ou du divorce, spécialisés dans la destruction de la personnalité de leur adversaire sans jamais aller au fond du problème.

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