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samedi 28 juillet 2012

L’idée d’une « justice réparatrice » telle que peut la concevoir la Garde des Sceaux est-elle applicable à tous les délits et crimes.




Par Gérard Faure-Kapper

Madame Christiane Taubira, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, pour qui j’ai du respect, veut voir progresser l’idée d’une « justice réparatrice ».

Cela consiste à favoriser les liens et le dialogue entre les victimes et leurs agresseurs. Concrètement : une correspondance amicale, un dialogue, des rencontres et des contacts entre les familles d’agresseurs et d’agressés.

Je n’ai aucune compétence pour avoir un avis pertinent sur le sujet. Néanmoins je peux m’exprimer sur la partie que je maîtrise mieux : les délits bancaires.

Devant la multitude des plaintes contre les banques et forcément contre son personnel, ce sujet doit être débattu.

Je prends l’exemple d’un dossier que j’ai sous les yeux et qui concerne la Banque populaire. Ceux-ci ont prélevés de la manière la plus illégale des sommes énormes sur le compte d’une de leur cliente. Il s’agit de 10.700 euros en deux ans. C’est très lourd pour une personne qui plafonne au minimum vital et qui a deux enfants.

Le dossier fait l’objet d’une plainte pour délit d’usure et le tribunal statuera très probablement en faveur de la Justice et ne manquera pas de condamner ce banquier indélicat et délinquant.

Ce dernier risque gros, jusqu’à une peine de prison.

Pour reprendre le concept de justice réparatrice, la victime devra prendre contact avec l’auteur de ces vols répétés ainsi que sa famille. Ce sera très difficile de rencontrer des directeurs de banque et des présidents de conseil d’administration qui se sont enrichis honteusement sur la misère, qui ont privé ses enfants d’une minimum et qui n’ont pas hésité à pousser leur cliente dans le désespoir.

Que pourra dire cette victime, comme toutes les victimes des banques à ses racketteurs, ses harceleurs, ses tortionnaires ?

C’est ce débat qu’il faut ouvrir au moment où un arrêt du Conseil d’Etat confirme toutes les jurisprudences pour déclarer les banquiers hors la loi et va ouvrir grande les porte des tribunaux.

Il faut réfléchir à cela.

1 commentaire:

  1. Que dire si on s'amuse à mettre en face à face des victimes de viols par inceste qui ont été sous emprise durant des années et qui le sont encore certainement et un agresseur, même si, comme au Canada, c'est un autre agresseur. L'emprise continue et on pourra dire que la victime est incapable de faire le nécessaire pour s'en sortir. On répète ce qui existe depuis toujours. Il n'y a aucune volonté de rompre le darwinisme prédateur/proie, mais seulement une volonté de protéger la société.
    Justice réparatrice, une illusion ? par Kieser ’l Baz
    http://viols-par-inceste.blogspot.fr/2012/08/justice-reparatrice-une-illusion-par.html

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