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mercredi 29 février 2012

Frais bancaires : Hollande fonce tête baissée dans le piège tendu par les banques.


Comme tous les hommes politiques dont les conseillers sont sous la coupe des lobbys bancaires, François Hollande tombe dans le même piège : sur la question des commissions bancaires, il va légiférer.

Lors d’une interview le 27 février sur un sujet qu’il ne connaissait visiblement pas, les commissions bancaires, il a déclaré vouloir « légiférer ».

Je cite www.cbanque.com:

Une loi sur les commissions
Sur les frais bancaires, face aux « taux d'intérêt qui sont vertigineux (...) il faudra - et j'en prends l'engagement - intervenir auprès des banques par rapport aux commissions, c'est-à-dire à la fois les taux d'intérêt qui doivent être abaissés et en même temps les commissions que les banques prennent à chaque fois qu'il y a un incident ». Comment, lui a-t-on demandé. « Là dessus, nous aurons à légiférer, sur les commissions ».

Fin de citation

Face aux « taux vertigineux » il veut intervenir auprès des banques pour les faire baisser.

Première erreur. Les « taux vertigineux » auxquels il fait allusion sont souvent supérieurs à 200%. Il s’agit d’un délit d’usure car la loi interdit de prêter au delà d’environ 21%.
Les banques sont donc des délinquantes et il veut négocier avec ces délinquantes pour faire baisser les taux.
Les banques se frottent déjà les mains car elles y voient l’occasion de faire dépénaliser l’usure pour les particuliers comme elles l’ont fait en 2003 pour les professionnels.

Seconde erreur. Sur les « commission » il veut légiférer. Chaque fois que les banques ont demandé de légiférer, elles ont fait reculer le droit à la consommation. La dernière en date, la loi Lagarde. Sous prétexte de favoriser les plus fragiles d’entre nous, à savoir ceux qui gagnent moins de 400 euros par mois, des mesures ont rendu encore plus difficile l’accès aux tribunaux.


Pour résoudre le problème du racket bancaire, il ne faut pas négocier avec les banques délinquantes et encore moins légiférer.

Monsieur Hollande, oubliez le problème des banques. Le droit à la consommation est très bien fait et laissez les consommateurs avoir recours aux tribunaux.

C’est le seul endroit où ils sont sûrs de gagner.

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