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mercredi 16 novembre 2011

La Société Générale licencie. Mesure de précaution puisque de plus en plus de clients la quittent en leur laissant une plainte pénale pour délit d’usure.


Ce n’est pas une surprise, en tout cas pour les syndicats qui l’annoncent sur leurs blogs depuis des mois. Et quand la Générale s’enrhume, le Crédit du Nord est en état de mort clinique.

C’était prévisible, et c’est vrai pour toutes les banques. Elles ponctionnent des frais insupportables sur les comptes et leurs clients cherchent à tout prix une alternative.

Cette alternative, ils l’ont aujourd’hui avec la MACIF qui supprime purement et simplement les frais d’interventions, et autres commissions de mouvements ainsi que les frais de refus.

La Banque Populaire fait aussi des tentatives désespérées pour conserver ces bénéfices faciles. Ils partent dans des raisonnements alambiqués et incompréhensibles. En quelques mots, devant un tribunal, leur système s’effondre.

Il y a pourtant une faille que les banques peuvent utiliser, mais ils ne la connaissent pas et sont à des années lumières de la trouver. Un indice : c’est dans la loi du 13 juin 1941.

D’autre part, les clients ont appris à se défendre. Ils savent qu’en déposant une plainte pénale pour délit d’usure, ils vont récupérer tout ce que la banque a prélevé depuis des années.

Tout ça devait arriver.

J’ai lu avec intérêt des articles qui fleurissent dans les journaux concernant les frais abusifs. Ces journalistes doivent venir de la face cachée de la Lune puisqu’ils estiment à 175 euros en moyenne les frais prélevés annuellement.

Pour la plupart des gens, ce chiffre est… mensuel.

Le problème pour les vraies associations de consommateurs est d’informer le public. Un rendez-vous avec l’APLOMB et un journaliste de l’Est Républicain vient d’être annulé. Il s’agissait d’en entretien pour dénoncer les pratiques usuraires de cet établissement qui a été créé, comble de l’ironie, pour lutter contre l’usure.

La direction a rappelé à ce courageux journaliste que l’Est Républicain, comme le Républicain Lorrain, comme les Dernières Nouvelles d’Alsace et comme tant d’autres, appartiennent au Crédit Mutuel.

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