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mercredi 2 novembre 2011

Hey Joe, dialogue au G20 entre Sarkozy et Papandreou.


Hey Joe, dialogue au G20 entre Sarkozy et Papandreou.

–Hey Georges, court pas comme ça, dis, y a pas l’feu chez toi !
–Tu crois qu’il n’ya pas l’feu ? Viens un peu à Athènes et tu vas voir…

–Hey Georges, viens dire bonjour, t’en mourras pas !
–Le dernier à qui tu as dit bonjour, c’est Kadhafi, et on a vu la suite…

–Moi j’rentre à l’heure qui m’plait, j’ai même plus d’montre, j’ai tout mon temps…
–C’est sûr, au lieu de te consacrer à ta famille, tu vas trainer avec Angela…

–Ce qui m’attend chez moi, je l’sais, rien qu’un lit froid sans personne dedans.
–C’est sûr, banane, ta femme est à la maternité.

–Hey Georges, si on parlait, hein, mais de quoi ?
–Je sais, tu vas encore me bassiner avec la dette…

–Les marchés, l’euro, tu t’en fous de tout ça ?
–Et toi, tu te fous de tés électeurs et de leur référendum…

–Comme tu dis, la vie, c’est l’métro à six heures, et chacun pour soi…
–Avec tes accords, tu veux le nationaliser mon métro.

–Mais pour toi Georges, y a toujours une place, mais pas pour moi, pourquoi ?
–C’est simple à comprendre, viens de promener dans notre métro en ce moment…

–Hey, hey Georges, pourquoi t’as d’la chance plein les doigts ?
–Tu appelles ça de la chance, vous provoquez une guerre civile dans mon pays…

–Hey hey Georges, en naissant, t’as marché dans quoi ?
–J’aurais bien voulu marcher sur quelqu’un, suivez mon r’gard…

–T’as toujours les poches pleines, la voiture de l’année…
–Accuse-moi d’avoir creusé la dette, dugland…

–Dis donc, ma parole, on en oublie que t’es si laid…
–T’as vu ta tronche de cake, tu ressembles à rien d’connu…

–Moi Georges, tu vois, je n’ai plus rien, je pensais avoir une fille bien à moi…
–Ah bon, elle est partie ?

–Mais il paraît Georges, qu’elle dort maintenant, entre tes draps, bravo !
–N’importe quoi, c’est Berlusconi qui t’a raconté ça ?

–Tu vois Georges, hier je rêvais d’avoir ta peau,
–Je suis au courant, tu racontes ça à tout l’monde.

–Mais Georges, je préfère te voir souffrir, et de cette fille je t’en fais cadeau…
–Sympa, une femme avec sa gosse que tu mets dehors, vraiment sympa.

–Allez bonne chance Georges,
–Bonne chance à toi, et bon retour… au Franc.

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