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lundi 7 novembre 2011

Après la BNP, le Crédit Agricole va se séparer d’un bon nombre de collaborateurs.


Après avoir mené une politique de licenciement des clients, la banque s’attaque à son personnel.

Cette politique des charrettes peut surprendre le public, mais pas du tout les salariés. Il suffit de se promener sur les sites des syndicats bancaires pour lire, à livre ouvert l’aspect des banques de demain.

Comme tous les problèmes graves, celui-ci est caché par les médias et les politiques n’osent en parler.

Essayons de bien le poser :

Il s’agit de techniciens de la finances possédant un savoir faire certain. Ils vont se retrouver à pôle emploi avec leur carrière bancaire gravée dans leur CV.

Ce qui caractérise le secteur de la finance, c’est d’abord qu’il est concentré sur Paris. Les carrières n’y sont pas très longues, les embauches se font sur des compétences financières spécifiques et non sur des généralistes.

Le reclassement des employés de banques sera donc problématique, d’autant plus que, fait non négligeable, ils ont une très mauvaise presse. Malgré eux, ils ont été les « agents de recouvrement » d’un système bancaire devenu fou et travaillant en dehors des lois.

Peuvent-ils monter leur propre entreprise ? Dans quel domaine, tout est saturé. Des cabinets de placements financiers, il y en a autant que le bon dieu peut en bénir et les intermédiaires pour les rachats de crédits pullulent comme mouches sur croupe des bœufs.

Reste les cabinets de recouvrement de créance. Effectivement, c’est le seul secteur où la demande sera de plus en plus forte. En effet, les irrégularités dans les contrats sont autant de clauses de nullités qui interdisent aux banques de recourir aux voies normales. C’est pour cette raison qu’elles ont de plus en plus recours aux cabinets de recouvrement ou le succès est basé sur l’intimidation, la menace, les pressions et de harcèlement.

Enfin, il reste une autre voie au personnel des banques, celui du retour sur des chemins plus vertueux. Comment faire ? C’est très simple : s’interdire toutes actions illégales. Je pense en vrac aux frais non intégrés dans le taux effectif global pour couvrir des pratiques usuraires, ou encore des retraits abusifs de concours, notamment aux professionnels, dans le but de les mettre à genoux.

Collaborez mieux avec vos clients, prévenez les discrètement de ce qui les menace, témoignez dans les médias ou tout simplement sur les réseaux sociaux. En un mot, vous qui risquez d’être « lâché » dans la société, tôt ou tard, redorez votre blason.

Il n’est pas trop tard.

www.aplombfrance.fr

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