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mardi 29 novembre 2016

Pourquoi la Caisse d'épargne serait bien avisée de changer d'avocat.


Par Gérard Faure-Kapper

L’écureuil, un mot imprononçable par un Anglais, symbole d'une banque bien connue en France, l'écureuil ferait bien d'écouter attentivement les conseils de l'APLOMB s'il ne veut pas se faire piquer ses noisettes au tribunal.

Une cliente d'une de vos filiale, la Banque de la Réunion vous a écrit en vous demandant 2 choses:

            Dans le cadre de notre relation commerciale, j’ai besoin que vous me confirmiez le coût de mes découverts. J’ai additionné les intérêts (le loyer de l’argent) et les frais fixes rémunérant la décision d’accorder les découverts.

            Intérêts xxx EUR plus frais xxx EUR, mes découverts m’ont donc coûté la somme de xxx EUR.

            Vous trouverez le détail en pièce jointe.

Première question : confirmez-vous ce calcul et avez-vous des observations à formuler.



            Seconde question d’ordre général, sans aucun lien avec ma situation personnelle ni avec ce qui précède : lorsque vous étudiez une demande de crédit que finalement vous refusez, facturez-vous votre travail ? 

Les deux questions sont claires et simples.

La Banque de la Réunion a fait deux réponses, également très claires.



Alors la cause est entendue, la Banque de la Réunion qui reconnaît les faits doit en tirer les conséquences et rembourser.

C'est là qu'un avocat d'Aix en Provence, pourtant payé par la Caisse d'épargne, lui casse totalement la baraque.



Vous imaginez à l'audience, le dilemme pour le juge. Qui doit-il croire ?

La Banque de la Réunion (donc la Caisse d'Epargne) qui affirme que les commissions d'intervention ne sont prises qu'en cas d'acceptation du découvert.

L'avocat de la Banque de la Réunion (donc de la Caisse d'Epargne) qui affirme que les commissions d'intervention sont prises en cas d'acceptation du découvert ou de refus.

D'autant plus que la Banque de la Réunion, dans les faits, ne facture jamais de commissions d'intervention si elle refuse une écriture.

Alors, on fait quoi ? D'autant plus que ce n'est qu'une des contradictions entre la banque et son avocat. Les autres, on les réserve pour l'audience.

Je n'ai qu'un conseil à donner à la Banque de la Réunion. Si j'étais vous, je rembourserais tout de suite la cliente, d'autant plus que la somme est inférieure à ce que vous coûte votre avocat.

Maintenant, si vous ne la remboursez pas, cette affaire sera médiatisée comme un feuilleton, inspirant au passage beaucoup d'autres vocations.









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