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vendredi 18 novembre 2016

Comment les banques exécutent leurs clients mécontents


Par Gérard Faure-Kapper

Vous vous souvenez de cette cliente du Crédit Mutuel de Malestroit, militante active de l'APLOMB qui avait osé distribuer des tracts devant l'Assemblée Générale. Cette même personne avait aussi organisé une grande réunion d'information à Vannes.

Elle avait assigné le Crédit Mutuel à Vannes. La banque n'a pu s'en sortir uniquement parce que la juge a pris en compte les hypothèses de la banque et ne s'est pas intéressé aux faits démontrés par la cliente..

Ça y est, cette client vient de recevoir la fameuse lettre recommandée lui donnant 2 mois pour dégager de la banque.

"Nous n'avons plus convenance à entretenir des relations...".

Ce n'est pas un cas isolé, toutes les banques pratiquent cette méthode d'exécution. "Vous dégagez de la banque..." avec suppression des moyens de paiement, des découverts, avec la déchéance des crédits qui deviennent exigibles.

Une personne qui se trouve victime de cet arbitraire n'a plus de banque ni de moyens de paiement. Pour un professionnel, c'est la faillite assurée, la ruine, la déchéance et souvent la corde au bout du chemin.

Un mort, le client, un innocent, le banquier. "De toute façon, ça n'allait pas dans sa tête, nous on a fait notre travail".

La banque a-t-elle le droit d'agir ainsi Malheureusement oui.

Aujourd'hui, il y a des infractions impardonnables. Je ne parle pas des petites erreurs de jeunesse, comme incendier une voiture pleine de policiers ou égorger un prêtre. Ces petites bêtises ne valent qu'une admonestation ou, dans les cas plus grave, un rappel à la loi.

Je parle des crimes impardonnable, comme demander à son banquier un éclaircissement sur une facture par exemple. Ou pire, demander l'arbitrage de la justice pour trancher un différent.

Ceci vaut exécution. Et c'est exactement ce qui vient d'arriver au Crédit Mutuel... non à Arkéa... non, je ne sais plus.




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