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jeudi 7 août 2014

Pourquoi les clients de la BNP doivent sérieusement s'inquiéter sur les compétences du personnel ?


Par Gérard Faure-Kapper

Suite à notre demande d'explication et de justification des frais bancaires, nous avons reçu une réponse de la BNP, service clientèle à Bordeaux.

Les propos de la signataire de cette lettre sont incohérents et font naître les plus vives inquiétudes parmi les clients sur la compétence d'une banque condamnée à 10.000.000.000 de $ d'amende.

Voici ma réponse à la lettre de la BNP

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            Mademoiselle,


            Vous m’avez demandé d’analyser d’un point de vue  technique et bancaire, un courrier qui vous est adressé, émanant de la Direction Régionale du Sud-Ouest service relations clients de la BNP à 33024 Bordeaux Cedex, référence du courrier 79F7CE5B90 en date du 10 juin 2014, signé par la responsable de ce service, Madame xxx.

            L’analyse juridique, le cas échéant, devra-être confiée à un avocat qui pourra consulter utilement ma réponse.

            Le 25 mars 2014, vous aviez envoyé une lettre à la BNP pour lui demander de vérifier les calculs que vous avez faits afin de déterminer le coût des découverts enregistrés sur votre compte.

            La réponse de la BNP est très claire : « je ne viendrai pas infirmer ni confirmer vos calculs ».

            1er constat, la BNP est dans l’impossibilité de déterminer si ses factures sont liées ou non au découvert.

            La BNP confirme pourtant que « le coût de fonctionnement d’un compte s’établit sur le montant des intérêts débiteurs auxquels s’ajoutent les commissions et frais liés aux incidents générés par le dépassement de la facilité de caisse qui lui est attaché ».

            2ème constat : la BNP se contredit. D’une part elle donne une définition parfaite du coût du fonctionnement d’un compte, mais elle est incapable concrètement de faire ou de vérifier le calcul.

            Puis la BNP « souhaite porter à votre connaissance que le calcul du Taux Effectif Global (TEG) s’établit qu’à partir des intérêts débiteurs. »

            3ème constat : la personne qui a écrit cette phrase se trompe lourdement sur un problème qui n’est qu’arithmétique.

            Pour son information, et pour éviter de décrédibiliser la BNP auprès de ses clients, voici le principe à suivre.

            Le Taux Effectif Global (TEG) est le rapport proportionnel entre 3 valeurs : Le montant des découverts, la durée des découverts et le coût des découverts.

            Le montant et la durée sont des éléments connus. Il faut calculer le coût. Pour ce faire, je reprends mot pour mot, la définition donnée par la signataire de la lettre : « le coût de fonctionnement d’un compte s’établit sur le montant des intérêts débiteurs auxquels s’ajoutent les commissions et frais liés aux incidents générés par le dépassement de la facilité de caisse qui lui est attaché ».

            Il nous faut donc connaître 2 éléments de la composante du coût :

Les intérêts débiteurs : le résultat est obtenu avec le rapport proportionnel, montant, durée taux nominal. Le taux nominal qui représente le loyer de l’argent, est défini arbitrairement par la banque en fonction des données du marché.

Les commissions et frais liés : il suffit d’additionner « les commissions et frais liés aux incidents générés par le dépassement de la facilité de caisse qui lui est attaché »

            C’est le calcul qu’à fait cette cliente et que la BNP est incapable de confirmer ou infirmer.

            Puis la BNP justifie de nouveau les frais : « Le traitement des opérations avant paiement, s’il s’avère que le caractère exceptionnel de la situation, eu égard au fonctionnement habituel de votre compte, puisse justifier la position débitrice induite par l’acceptation des opérations. »

            Concrètement. Une écriture se présente alors que le compte n’est pas approvisionné. Le chargé de clientèle examine « le fonctionnement habituel de votre compte »

            Puis va décider « s’il s’avère que le caractère exceptionnel de la situation puisse justifier la position débitrice induite par l’acceptation des opérations. »

            En clair, il va décider (ou non), d’accorder un découvert supplémentaire au client pour payer l’opération.

            La BNP confirme bien clairement qu’il s’agit de l’étude et de l’octroi d’un découvert.

            Puis la BNP rappelle ce que nous tentons de lui démontrer : «les frais et commissions sont destinés à rétribuer la charge administrative engendrée par un traitement particulier des opérations du compte du client. »

            Il est clair que la signataire de cette lettre n’a jamais travaillé en agence. Si c’était le cas, elle saurait que « la charge administrative » consiste en un clic sur une souris. Je rajoute pour son information, que le « traitement particulier » est l’étude de l’octroi d’un découvert.

            Par contre, la signataire de la lettre décrète, en se contredisant totalement : « Elles ne rémunèrent aucunement la frais attaché au crédit » alors qu’elle s’échine à nous faire la démonstration du contraire.

            Et pour bien mettre en avant l’incohérence de ses propos, elle rappelle de façon tout à a fait gratuite, «  d’une façon générale, ces commissions n’ont pas à entrer dans le calcul du TEG ».

            Pour elle, le TEG est une boîte magique, dans laquelle on met ou non des éléments selon son humeur ou des jurisprudences qui n’ont rien à voir.

            Il est très difficile dans ces conditions d’avoir une discussion constructive si la personne n’a pas un minimum de compétence sur la question : un taux effectif global est un rapport proportionnel entre le montant, la durée et le coût. Le TEG se constate à la fin des calculs, contrairement au taux nominal qui se décrète au début et sert à calculer la partie proportionnelle du coût du découvert.

            Encore plus surprenant. A la fin de la lettre, la signataire enfonce le clou et nous confirme bien que « dans ce cas, toute opération nécessite un traitement non automatisé et une analyse particulière de la situation pour déterminer si BNP Paribas accepte ou non de la régler »

            Avec de tels propos contradictoires et incohérents, il n’est pas étonnant que les tribunaux américains aient condamné BNP Paribas à une amende de 10 milliards de dollars. Les juges n’ont pas dû avoir ma patience.


            Avec mes sincères et cordiales salutations


                                                                                                          Gérard Faure-Kapper



samedi 2 août 2014

2 août 2014, combien de temps la guerre va durer ?


Par Gérard Faure-Kapper

Il est dans mes habitudes de penser aux événements passés. Il y a 100 ans, mon grand père apprenait sa mobilisation. Il apprit par la suite que l'enfer se situait sur les hauteurs de Craonne.

Aujourd'hui, 2 août 2014, les hommes n'ont rien appris et le nouveau conflit est devenu inévitable.

Nous nous sommes battus tous ensemble contre les banques depuis 5 ans. L'APLOMB s'est développé. Peu d'entre vous savent que la réalisation des études, travail très fastidieux et précis, est confiée à un cabinet, l'ICAC, (international company audit and control) située à Donetsk, en République Populaire de Donetsk, ex Ukraine, ex URSS.

Le quotidien de mes amis est rythmé par les bombardements. Vers 22 heures, ça commence. Ils dorment près des murs porteurs. Les explosions se succèdent, se rapprochent, s'éloignent. Chaque déflagration est suivi du fracas de divers matériaux retombant sur le sol. Le jour, ce sont les rafales et les coup de feu isolés.

Donetsk, la ville est bloquée, plus d'aéroport, plus de gare et les véhicules qui s'éloignent sont bombardés.

L'objectif des Américains est simple: le gaz qui dort dans les entrailles du Donbass. D'autre part, le dollars, monnaie de singe créée de toute pièce par les américains pour leur expansion, est menacée. Le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, South Africa) a ouvert sa propre banque, les échanges ont lieu dans les monnaies en cours. Le BRICS, c'est 25% des ressources mondiales et 40% de la population.

C'est la raison pour laquelle la guerre avec les Etats Unis est inévitable, et elle a commencé chez nous, à Donetsk.

L'APLOMB en France s'est totalement réorganisé. Nous pouvons faire face à une demande de plus en plus nombreuse et les tribunaux nous suivent.

L'objectif, c'est que chacun se fasse rembourser tous les frais que la banque lui a prélevé illégalement. La moyenne des dossiers est de l'ordre de 3.000€, correspondant à une moyenne mensuelle de 200€.

Ce combat contre les banques, nous ne le cesserons jamais, ne serais-ce que pour l'honneur de nos camarades de Donetsk.

Que Dieu les protège des nazis pro-européens soutenus par Hollande.