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mercredi 15 octobre 2014

Crédit Mutuel d'Abbeville. L'affaire est sur la place publique, la presse s'en mêle.


Par Gérard Faure-Kapper

La lutte contre les pratiques usuraires. C'est le combat de l'APLOMB.

Nous sommes inspirés par Frédéric-Guillaume Raiffeisen (1818-1888). En voulant arracher les paysans des griffes des usuriers, il a conçu et fondé le modèle mutualiste en ouvrant les première Caisses Mutuelles de Dépôt et de Prêts.

Le système s'est importé en France sous le nom de Crédit Mutuel.

Deux branches se sont détachées mais le combat et l'idéal est resté le même: le Crédit Agricole et la Banque Populaire.

Aujourd'hui, nous sommes très loin de cet idéal. Les financiers-usuriers ont repris le pouvoir dans ces établissements.

Le système mutualiste est devenu ainsi le premier usurier de France, directement responsable de la déchéance et de la ruine de centaines de milliers de commerçants, artisans, entrepreneur et aussi simples particuliers.

Le Crédit mutuel a été victime d'un coup d'état. Seulement, il reste la structure. Les Caisses Locales sont toujours juridiquement des entreprises autonomes.

Ce sont toujours les Présidents bénévoles qui en assurent les responsabilités civiles et pénales.

Ces responsabilités, ils ne peuvent les exercer car ils sont ficelés par les financiers des fédérations qui ont ainsi institutionnalisé les principe de "l'homme de paille".

"Tu vois papa, le Crédit mutuel appartient à ses sociétaires-clients".

Dans le principe, la publicité a raison. Mais dans la pratique c'est faux. Ce sont les financiers qui dirigent.

Et ils poussent même le vice et le cynisme jusqu'à utiliser les principes de l'idéal mutualiste pour attirer dans leurs filets de nouveaux clients.

Je suis fréquemment interrogé sur le principe de créer une nouvelle banque mutualiste.

Ce n'est pas la peine, cette banque existe. Il suffit simplement de chasser les marchands du temple.

C'est notre grand combat. l'enjeu est énorme, plus de 50 milliards d'euros reversés dans l'économie chaque année. C'est le redressement de la France.

Quel dommage que les hommes politiques se soient délibérément rangé du côté de "l'ennemi sans visage".

Abbeville, Giens, et les autres. Comme à Koufra, je fais le serment de déposer les armes le jour où le drapeau du mutualisme vrai flottera sur Strasbourg.

Et plus exactement, 34 rue du Wacken.


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