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samedi 19 octobre 2013

OPPOSONS-NOUS AUX EXPULSIONS SANS DISCERNEMENT !!!


Par Gérard Faure-Kapper.

A Paris, début septembre, le jour de la rentrée scolaire, un huissier débarque dans un appartement pour dresser l'inventaire des pauvres affaires en vue de la saisie et de l'expulsion.

Dans le sud de la France, une famille rembourse pendant 19 ans son crédit immobilier. La dernière année, quelques difficultés financières provoquent un retard. Ils sont expulsés malgré le fait qu'ils apportent au tribunal les 12.000€ manquant pour finir de payer la maison. La banque refuse, récupère la maison pour 12.000€ et la fait revendre par une filiale... 350.000€.

Chaque jour, les officiers ministériels sillonnent la France et, sous prétexte de créance très souvent injustifiées, intimident, harcèlent, menacent et transforment la vie de citoyens en véritable enfer.

Derrière cela, il y a les banques qui, non seulement rackettent impunément la population, expulsent d'honnêtes gens pour récupérer leurs biens.

Personne n'en entend parler, personne. Vous n'aurez pas un seul journaliste qui dénoncera cette situation scandaleuse. Vous n'aurez pas, pendant plusieurs jours, toutes les chaînes de télévision qui protesteront. Aucun lycéen ne descendra dans la rue.

Vous ne verrez pas la candidate PS à la mairie de Paris évoquer ces expulsions injustifiées. La première girlfriend de France ne prendra pas position sur ces affaires.

N'imaginez pas le Président critiquer les huissiers et tendre la main à ces citoyens pour leur offrir logement, couverture médicale, éducation et rente.

Nous, les citoyens français, nous qui avons payé nos impôts toute notre vie pour faire vivre ce pays, cotisé pour assurer des prestations sociales dont on ne bénéficiera jamais., nous sommes seuls, abandonnés.

Les citoyens français sont admirables de dignité, ils savent souffrir en silence sans rouler dans la boue les gouvernants. Enfin, ils savent mourir dans l'indifférence totale.

"Le peuple n'a qu'un ennemi, c'est son gouvernement" Antoine de St Just. 

2 commentaires:

  1. Le sort du débiteur étant de son fait, le créancier est donc habilité à agir envers lui, presque comme bon lui semble, et jusqu'à la sauvagerie. La manière la plus ancienne et la plus pratique a été de se saisir de sa personne ou de celles de ses épouse, fils ou filles, pour les faire travailler jusqu'au remboursement du capital et des intérêts. La dette est donc intimement liée à l'esclavage, au moins autant qu'à la guerre, grande pourvoyeuse de captifs.

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  2. Comme au Bengla-Desch où les enfants travaillent pour rembourser la soi-disant dette de leurs parents... Des galères au Travail Obligatoire, les Etats ont bien participé à la constructions des grandes fortunes...Des crimes de bureau....

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