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mardi 30 avril 2013

150 ème anniversaire de Camerone. Tout un symbole pour l'APLOMB


Par Gérard Faure-Kapper

Combien s'en souviennent aujourd'hui. Il y a 150 ans se terminait la bataille de Camerone. Quelques hommes ont tenu jusqu'à la mort face à une armée infiniment supérieure.

L'analyse des causes de la bataille est superflue. C'était la petite guerre de l'impératrice Eugénie au Mexique où les Français n'avaient rien à faire. Les Mexicains se battait pour défendre leurs terres.

Certes, tout ceci est vrai, mais ce qu'il faut retenir, c'est le symbole.

L'APLOMB, c'est une poignée de personnes qui tiennent tête au système bancaire français. Ce qui rend cette mission encore plus dangereuse, c'est que nous avons raison., que nos argumentaires juridiques sont incassables, que nous sommes dans l'esprit des lois, que la jurisprudence nous le confirme ainsi que la signification des mots et les tournures de phrases de la langue française. Oui, nous avons raison.

Les citoyens et les entreprises sont rackettés par cette bête immonde dont le ventre fécond est nourri par les politiques de tous bords.

Il est faux de croire en une fatalité de la crise. Les gens sont fragilisés parce que cette mafia bancaire puise sans discontinuer dans leur compte. Plus grave  les sommes prises aux entreprises représentent souvent bien plus que le coût d'un salarié.

Le gouvernement soutien à fond ce système qui le nourrit. Pire, les pseudos associations de consommateurs préfèrent se vautrer dans des négociations truquées pour cautionner des mesures toujours en faveur des banques.

Les administrateurs et délégués de l'APLOMB le savent. Pourtant, dans chaque département ils sont à leur poste, n'hésitant jamais à défier ce système, dans la presse, dans les assemblées générales, partout où ils peuvent.

Chaque jour, d'autres personnes rejoignent l'APLOMB, ce qui renforce notre structure. Contrairement à Camerone, notre combat est loin d'être désespéré. les banques sont fragiles, les employés s'interrogent sur leur avenir. ils savent que beaucoup n'atteindront pas l'âge de la retraite dans ce système. Il leur faudra se recycler un jour.

La poignée des fondateurs de l'APLOMB savait que ce combat serait très difficile.

Et pourtant, le plus dur est derrière nous. Les nouvelles campagnes nous remplissent d'optimisme.

Et si ça ne marche pas, je vais reprendre une réplique dans Little Big Man, "c'est une belle journée pour mourir."


1 commentaire:

  1. bravo et merci pour votre soutien - le combat doit continuer et réveillera les âmes endormies surtout en 2014.

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