Par Gérard Faure-Kapper
Nous
nous opposons vigoureusement à la limitation des frais prélevés sur les comptes,
surtout pour les PFEN (plus fragiles d’entre nous).
La
raison en est très simple. LES FRAIS ET
COMMISSIONS SONT DÉJÀ LIMITES PAR LE SEUIL DE L’USURE.
Comme
le définit le Comité Consultatif du Secteur Financier et comme le confirme la
Fédérations Bancaire Française, « les
commissions d’intervention rémunèrent un service consistant à étudier la
situation du client pour payer ou non une écriture présentée sur un compte non
approvisionné. ».
D’une
manière indiscutable et reconnue par tous, il s’agit de frais qui alourdissent
le coût de ces découverts.
Ce
coût étant reflété par le rapport proportionnel( coût, montant et durée du
découvert), le taux effectif global ainsi obtenu NE DOIT PAS DEPASSER environ
21%
Toutes
les études qu’effectue l’APLOMB font ressortir des TEG souvent supérieurs à
100%.
Limiter
les frais signifie (par exemple) : « votre TEG ne sera pas 120%, mais
sera limité à 80% »
CETTE MESURE DE LIMITATION EST LA
RECONNAISSANCE DE PRATIQUES USURAIRES GENERALISEES.
« Ne vous inquiétez pas, cette
limitation ne va toucher que les PFEN (plus fragile d’entre nous) ». Les autres continueront
à payer le racket.
Question :
comment les employés de la banques vont reconnaître les PFEN ?
Ben
oui, personne n’a jamais pensé à ça.
Pas
en consultant le compte. On ne sait pas si la personne possède un compte
ailleurs. Le seul moyen, c’est la déclaration d’impôt.
Il
suffira d’aller à la mairie avec sa déclaration. Là, ils vont vous délivrer une
carte PFEN. Peut-être devra-t-on coudre une bourse vide sur ses vêtements.
Avec
cette carte, vous courrez à votre banque tout fier : « regardez monsieur le banquier, je suis un PFEN, vous devrez
limiter mes frais à 255€ par moi ».
Et
que va faire le banquier ? Il n’aura qu’un seul mot : DEHORS !
Et
pourtant, c’est beau de voir Moscovici (filiale à 100% du groupe DSK) annoncer
avec des trémolos dans la voix : « Les
banquiers acceptent de limiter les frais d’intervention pour les plus fragiles
d’entre nous » Putain, il va me faire chialer.
Je
plaisante, mais tout le monde s’est fait avoir, les associations de
consommateurs en premier.
Heureusement
pour les banquiers, Moscovici est là et veille à leurs intérêts : « la préoccupation de l’emploi est là
pour moi. (Les littéraires apprécieront la prose.) Je ne veux pas que les banques aient des résultats qui se dégradent
trop »
La
boucle est bouclée. Le gouvernement « radis » vous informe que vous
allez continuer à payer des frais énormes car vous devez assurer le salaire et
les avantages sociaux de l’employé qui vous méprise, qui vous harcèle, qui vous
insulte et qui vous rackette.
Cela
dit, Moscovici n’a pas tort. Si l’employé est victime d’une compression d’emploi
et se retrouve dans une charrette, comment pourra-t-il trouver du travail dans
les entreprises normales avec un CV pareil.
En
conclusion, comme jamais, l’APLOMB se retrouve la seule organisation nationale
à défendre les usagers de la banque contre les banquiers-usuriers soutenus par
le gouvernement qui les protège et les associations de consommateurs qui les
cautionnent.
Plus
que jamais l’APLOMB est déterminée à lutter contre l’usure qui est, avec la
corruption, le chancre de la démocratie.
non non vous n etes pas seul !
RépondreSupprimerc est un travail de longue haleine et je vous félicite du votre qui est exemplaire tout a fait d'accord avec vous la manipulation est de revoir les regles bancaire en vu de proteger les banques (soutien abusif, disproportion...)
durée d'un procés entre 3 ans et cinq ans regles de 2009 + 5 ans = 2013 les banquiers ont peur des conséquences judiciaires a venir ils sont dans les cordes c est ni plus ni moins une tentatives desespere d' echaper a la justice il faut imperativement retablir les sanctions pénales contrepartie accordé aux banques en 2009 des banquiers en prison devrait en calmer quelques uns
da cruz antoine