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lundi 14 janvier 2013

Clients du Crédit Agricole: méfiez-vous ! Encore une arnaque par un conseiller financier


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http://www.midilibre.fr/2012/11/20/le-conseiller-financier-faisait-payer-ses-logements-aux-clients,597359.php

Montpellier Le conseiller financier faisait payer ses logements aux clients


Le prévenu, qui détournait de l'argent du compte de clients vulnérables, a écopé de deux ans de prison avec sursis. 
"Vous aviez de grandes ambitions et vouliez faire fortune... Faire de l’argent. Parce qu’il n’y a plus que cela qui mène le monde", devise, mi-ironique, mi-dépitée, la présidente Laporte en épluchant le dossier de ce quinquagénaire. Passé, à force de travail, d’un modeste statut de guichetier à celui de conseiller financier au sein de l’une des antennes montpelliéraines d’une grande banque régionale. Mais qui, un jour de 2008, va se fourvoyer dans un système aussi simple que risqué. Et détourner des sommes remises en toute confiance par des clients dont il gérait les comptes.
Il achète sept appartements avec l'argent subtilisé
De l’argent avec lequel le conseiller va se transformer, une fois ses horaires de banquier passés, en gérant de biens via sept appartements achetés grâce aux sommes indûment ponctionnées. Et en la matière, le conseiller savait y faire : s’intéressant aux comptes de personnes âgées, vivant seules de préférence et sans proches susceptibles de jeter un œil sur les relevés de comptes.
Une nonagénaire ponctionnée de 167 000 €
Parmi les victimes figurait une nonagénaire résidant en maison de retraite mais possédant une confortable épargne de quelque 700 000 €. Et ponctionnée à hauteur de 167 000 €. Quand deux autres victimes s’étaient fait délester de 70 000 € et 28 000 €. Une machinerie fonctionnant aux petits oignons mais qui va, un beau jour, se gripper.
"Soulagé quand l'affaire a été révélée"
"Quand j’ai divorcé, je n’ai pas eu l’énergie pour faire fonctionner tout ça et j’ai eu des défections de locataires", plaide benoîtement le prévenu. Qui concède, dans la foulée : "Quand l’affaire a été révélée, je vous avoue que j’ai été soulagé." "Vous étiez bien placé pour abuser du système qui s’est finalement retourné contre vous", lui rétorque la magistrate. Car c’est un organisme de crédit auprès duquel il versait de l’argent qui a finalement alerté sa banque. Sur l’audience, le représentant du parquet requiert deux ans de prison, assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve pendant trois ans, "pour que celui-ci puisse, d’une manière ou d’une autre, indemniser la banque".
"Son pire juge, c'est lui" selon son avocat
"C’est l’histoire de la chute d’un homme de 56 ans, qui n’avait aucune condamnation et qui est complètement parti en vrille. Il a perdu tout sens commun alors qu’il était sérieux, travailleur, selon sa notation interne. Cela fait quatre ans qu’il vit, pour lui, dans le péché absolu. Son pire juge, c’est lui", rappelle Me Armandet en défense. Son client a, au final, écopé de deux ans, assortis d’un sursis simple.

1 commentaire:

  1. Merci ca consumer finance ?:

    "c’est un organisme de crédit auprès duquel il versait de l’argent qui a finalement alerté sa banque".

    Au delà du délit effectué par cet homme, cela révèle la totale absence de cloisonnement entre le Crédit agricole et les organisme de crédits de sa filiale CA CONSUMER FINANCE (finaref et sofinco).

    Ce serait un hasard heureux que l'échange de renseignements ne s'arrête pas qu'à cette histoire...

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