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dimanche 9 septembre 2012

Un défi : prélever 30 milliards tout en permettant aux banques de racketter les citoyens de 24 milliards.



Un défi : prélever 30 milliards tout en permettant aux banques de racketter les citoyens de 24 milliards.

Par Gérard Faure-Kapper

François Hollande doit relever ce défi. Trouver 30 milliards chez les citoyens tout en permettant aux banques de continuer, comme chaque année, à prélever 24 milliards illégalement.

Le problème est ardu. Augmenter en masse les impôts, c’est facile. Assurer leur recouvrement, le Trésor Public est bien équipé.

Mais les Français risquent rapidement d’être short petrol quand il s’agira de payer les banques des frais totalement illégaux qu’elles ont l’habitude de racketter.

De plus, ces 24 milliards risquent de manquer à l’économie des iles Cayman.

Il y a une solution : que le Ministère de la Justice mette les huissiers, officiers ministériels publics à la disposition des banques.

Ca se fait déjà mais officieusement. Rappelons que le rôle d’un huissier est notamment de présenter des significations d’actes.

Par ailleurs, il est toléré que les huissiers aient une autre activité, celle de cabinet de recouvrement.

La seule condition, qu’ils ne se prévalent pas de leur titre d’huissier quand ils effectuent leurs menaces par lettre et les forcer à payer sans vérifier si les créances ne sont pas le produit d’un délit d’usure (ce qui est toujours le cas).

Pourtant, ces relances sont toujours à l’entête de l’huissier qui se prévaut de ce titre pour assurer le prélèvement de sommes indues.

C’est totalement interdit et réprimé par la loi.

Le Ministère de la Justice va officiellement l’autoriser pour réparer cette injustice. Sans doute ce qui est appelé « justice réparatrice ».

Ce sont donc des officiers ministériels et publics qui vont assurer le recouvrement des sommes d’entreprises privées, tout en prélevant chez la victime une solide rémunération.

Si vous aussi voulez vous gaver, voici une recette pour toucher 10 milliards. Vous pouvez analyser le raisonnement, il est infaillible.

Voulez-vous gagner 10 milliards ? C’est simple.
Établissez une reconnaissance de dette en votre faveur de 2.000€. Ce montant n’est pas choisi au hasard, c’est le coût d’une procédure d’avocat.
Achetez sur internet et télécharger un logiciel de prospection reprenant les noms et adresses de 20 millions d’abonnés au téléphone. Ca vous coûtera un centaine d’euros.
Avec la fonction publipostage de Word, faites une fusion avec le fichier Excel. Vous avez 22 millions de reconnaissances de dettes personnalisées.
Préparez une lettre d’accompagnement à destination d’un huissier, le mandatant pour recouvrir la somme  "par tous moyens à sa convenance". Prévoyez de lui laisser 50% pour sa rémunération, ce qui permet d’éviter ses honoraires.
Remplissez les noms et adresses des huissiers automatiquement par publipostage en "aspirant" la liste sur votre logiciel.
Réunissez les reconnaissances de dettes par codes postaux afin de les faire correspondre à ceux des huissiers.
Envoyez le tout  (avec "Sarbacane" par exemple) dans les boîtes mails des huissiers.

C’est là que l’on peut comprendre le côté néfaste du mélange de genre, huissier et cabinet de recouvrement.
Chaque personne sera alors vigoureusement "secouée". Aucune protestation n’étant recevable, toutes recevront une série de lettres et d’appels plus menaçants les uns que les autres.
Pour les plus résistants, les huissiers obtiendront des ordonnances portant injonction de payer délivrées par les tribunaux.
Puis les huissiers "signifieront" par un simple papier chiffonné dans la boîte aux lettres.
Sans réponse, ils obtiendront une ordonnance exécutoire qui ouvre la porte aux saisies.
Sur 20 millions de personnes, en admettant qu’on en réalise 10, c’est 20 milliards qui rentrent, fifty fifty avec l’huissier, cela vous fait 10 milliards.

En me lisant, beaucoup seront incrédules. Et pourtant les créances présentées par les huissiers ressemblent à cela.
Pas de signature sur le contrat ? Dans la réalité c’est courant.
Le client va prendre un avocat ? C’est pour éviter cela que la créance est à 2.000 euros.
Mais les personnes concernées ne se laisseront pas faire, c’est impossible. Si c’était vrai, ce livre n’aurait aucune raison d’être. Certes c’est caricatural, mais ça se passe comme ça. Cet exemple a été choisi pour bien démontrer le conflit d’intérêts.


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