Par Gérard Faure-Kapper
Sur
les 12.000 suicides annuels, une grande majorité est due à des problèmes
financiers.
Si
l’on enquête sur chaque drame, on trouve souvent des lettres de harcèlement d’un
huissier ou d’un cabinet de recouvrement.
Ces
enquêtes n’ont malheureusement jamais lieu ou ne sont pas rendues publiques.
Alors,
évitez de mourir en silence, ne laissez pas vos persécuteurs s’en tirer aussi
facilement.
Une
plainte pénale avec constitution de partie civile vient d’être déposée auprès
du tribunal de grande instance de Paris.
Elle
accuse un huissier, officier ministériel dans l’exercice de ses fonctions, de
machination, harcèlement, persécution et discrimination.
Je
passe sur les détails du dossier. A l’origine, toujours ce conflit d’intérêt
entre l’officier ministériel, qui va omettre de signifier un jugement afin que
sa victime perde tous ses droits.
Alors,
ce même huissier, mais avec sa casquette de chargé de recouvrement aura une
exécutoire pour piller l’appartement et les affaires de la personne.
Les
détails de cette affaire dont j’ai pris connaissance sont ahurissants mais
correspondent bien à ces pratiques criminelles sur lesquelles la Ministre de la
Justice ferme les yeux.
En
fait, tout le monde est au courant de ces pratiques, mais un suicide est une
affaire très rentable pour l’État. En effet, c’est une retraite de moins à
verser.
Ce
procès qui se prépare sera exemplaire.
L’alternative
est la suivante, soit le client gagne, et ce sont toutes les pratiques des
agents ministériels qui seront remises en cause. Ils devront respecter la loi.
Soit
le client perd, ce qui est une possibilité envisageable. Il s’attaque quand
même à la profession la mieux protégée de France, alors les pratiques odieuses
vont se développer et le nombre de suicides va augmenter.
Et
l’APLOMB aura perdu son combat.
C'est plus de morts que sur la route....
RépondreSupprimerCe procès à t-il eu lieux !!!
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