Par Gérard Faure-Kapper
Les citoyens, les clients, les entreprises sont « les véritables adversaires du monde
de la finance ». Ils sont, «Sans nom et sans visage», ce ne sont pas des êtres humains. Ils
sont de tous les partis mais ils ne présenteront jamais leur candidature. Ils
ne seront jamais élus et ne gouverneront jamais.
Le chef de l’État a changé radicalement depuis le
Bourget. Il a compris qu’il doit s’attirer les bonnes grâces des banques.
Dans
ce cadre, il va renflouer le Crédit Immobilier de France pour donner un signe
fort aux autres banques : « continuez
de jouer l’argent de vos clients au casino, si vous gagnez, c’est pour vous
sinon, ce sont les citoyens qui combleront vos déficits »
Peut-on
imaginer qu’il va adhérer à l’association des amis de Sarkozy ? Peut-être,
car il continue de tracer le même sillon, balafre indélébile au travers du
visage de la France.
Sarkozy
avait annoncé clairement que l’État allait renflouer les banques. Avec Hollande, c’est plus subtil. Il préfère qu’elles
se débrouillent seules, c’est-à-dire de racketter directement les entreprises
et les ménages.
Comme
les capacités des gens ont des limites, il ferme les yeux sur les méthodes de
mafieux utilisées pour saisir leurs biens.
Mieux,
il met à la disposition des banques les officiers ministériels, les huissiers
et même les forces de l’ordre. Ceux-ci adorent ce travail. En se présentant
devant un pavillon de banlieue occupé par une famille apeurée, ils ne risquent
pas de se trouver devant un fusil d’assault type AK47.
Tous
les serviteurs de l’État y trouvent leur compte et les banques voient ainsi le
Président du Conseil confirmer les nouveaux privilèges qu’elles se sont
arrogées.
Je suis tout à fait d'accord avec vous et c'est ce que j'appelle le corporatisme mafieux Français car ne l'oublions pas, les banques sont dirigées par des hauts fonctionnaires pantouflés. Cette inceste dure depuis trop longtemps et moi j'en ai marre de me faire déposséder par un État mafieux.
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