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mercredi 15 août 2012

Septembre 2012: la nécessaire coordination des actions de résistance anti-banques.


Par Gérard Faure-Kapper

Le besoin des citoyens de reprendre en main leur destin génère nombre de mouvements et de réactions d'associations.

Chacune a ses spécificités: laquelle sensibilise sur la dette artificielle, laquelle met l'accent sur les conséquences sociales, telle autre travaille sur la protection du peuple et d'autres encore sur la répression nécessaire contre les banquiers voyous.

Certains mouvements attaquent de front le système bancaire tandis que d'autres creusent des milliers de tunnels sous les murailles de la citadelle.

Il est nécessaire que tous ces mouvements anti banque travaillent en liaison les uns avec les autres. Il ne faut pas les fédérer puisque les objectifs sont spécifiques, mais faire en sorte que leurs actions soient coordonnées.


C'est la loi du 3 janvier 1973 qui donne aux banques le monopole de la création monétaire. Elle a été promulguée par le directeur général de la Banque Rothschild devenu accessoirement Président de la République, Georges Pompidou. 

La fusion des banques d'affaire et de dépôts est l'oeuvre du gouvernement Fabius en 1983 et la privatisation complète du secteur bancaire l'oeuvre de DSK qui a... lésé d'un seul coup tout un peuple.

En 1996, les banques ont été coincées par les associations de consommateurs. Un tableau d'amortissement devait être obligatoirement joint à chaque prêt, ce qui n'était pas le cas. Tous les prêts versés jusqu'à cette date devaient être remboursés. 

Les députés sont venus au secours des banquiers en votant une loi d'amnistie.

Ces mêmes députés ont voté la dépénalisation du délit d'usure pour les entreprises en 2003. Résultat, une banque peut prêter à 500%, elle en a le droit et ce fut le début de l'asservissement de tous les professionnels.

Les députés ont voté la loi Lagarde qui a complexifié à l'infini les réglementations, selon les montants, selon les durées, selon les périodes, de manière à ce que le travail d'expertise devienne de plus en plus complexe et donc coûteux.

Prochaine étape, les députés vont voter la dépénalisation générale du délit d'usure pour les particuliers.

Puis, pour avoir un effet rétroactif, vont voter comme en 1996, une loi d'Amnistie pour les banquiers.

Hollande n'est pas un homme dangereux pour les banques, il l'a affirmé à la City. Le discours du Bourget lui a seulement permis de récupérer des voix. Les banquiers l'ont bien compris et lui ont pardonné cet écart de conduite. 

Les citoyens ne peuvent compter sur aucun politique.

Notre seul force, c'est l'institution judiciaire et les lois de la République. Seulement les actions sont de plus en plus complexes même si l'on est sûr de gagner.

C'est dans ce sens que le travail de l'APLOMB est complémentaire des autres mouvements.

Le système bancaire est une forteresse qui loge les politiques. Pendant que des mouvements manifestent et attaquent de front les murailles, l'Aplomb fait un travail de sape en creusant sous les murs. 

C'est en coordonnant ces actions à tous les niveaux que nous abattrons le système.

Seulement, il faut reconnaître que la chute des banques entraînera le chaos. D'où la nécessaire progressivité de nos actions.

Les banques respecteront les lois de la République, le diable dusse-t-il s'en mêler !

Septembre 2012, ce sera l'offensive généralisée sur tout le front. 

www.aplombfrance.fr

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