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jeudi 5 avril 2012

Nlles jurisprudences: les huissiers vont jouer à la roulette russe, sauf qu'il n'y a qu'une balle qui a été retirée du barillet.


Mon dernier article m'a valu une longue conversation au téléphone avec un huissier, au demeurant fort sympathique.

Oui, ces agents ministériels se trouvent entre le marteau et l'enclume, position inconfortable s'il en est.

Mon interlocuteur n'était pas surpris de mon raisonnement.

En résumé.

Vous avez un révolving depuis plusieurs années.

Incident, non paiement. L'huissier vous réclame une somme, par exemple 2.000 euros.

L'alternative est la suivante:

soit le client paye.

soit il fait contrôler la licéité de son contrat.

et s'il y a une anomalie, il obtient automatiquement la déchéance des intérêts.

sur 10 ans et à 20%, ça tape très haut. Les rapides calculs que j'ai effectués indiquent que c'est souvent la somme multipliée par 10.

Dans notre cas, l'huissier qui réclame 2.000 euros risque d'en faire payer 20.000 à son donneur d'ordre.

Dilemme, que faire...

C'est le problème des huissiers, pas le nôtre.

En tout cas, c'est comme à la roulette russe... roulez jeunesse !

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