Les
frais de refus de prélèvements déclarés illégaux par le tribunal de Nancy
« Frais
de refus de prélèvement xxx : 20 euros »
C’est
illégal. D’après le jugement en dernier ressort du tribunal de Nancy, il est
nécessaire qu’une référence soit portée au décompte sur la date du prélèvement
impayé visé à l’origine.
« Frais
de lettres de relance : xx euros »
C’est
illégal, la Banque doit justifier de l’envoie des lettres
Si
l’illégalité des frais liés au paiement d’une écriture ne fait plus l’ombre d’un
doute pour les tribunaux qui condamnent systématiquement les banques, nous
avons encore du mal à démontrer que les frais de refus sont aussi illégaux.
Une
grande brèche vient d’être ouverte par le tribunal d’instance de Nancy dans la
muraille de mauvaise foi des banques.
Le
Crédit Agricole Mutuel de Lorraine vient d’être condamné.
Voici
l’extrait du jugement concernant ce que je viens d’exposer.
Tribunal
d’instance de Nancy
Jugement
du 1er février 2012
Jugement
contradictoire et en dernier ressort
…/…
« S’agissant
des frais de prélèvement, il ressort des relevés de compte de Madame xxx que
des frais de 20€ ont été prélevés quatre fois sous l’intitulé « frais de
prélèvement impayé DOMOFINANCE » les 27 octobre 2009, 3 novembre 2009, 24
novembre 2009 et 27 novembre 2009, sans qu’aucune référence ne
soit portée au décompte sur la date du prélèvement impayé visé à l’origine des
frais, et manifestement représenté au paiement par le créancier.
Au
surplus, force est de constater que la Caisse Régionale du Crédit Agricole
Mutuel de LORRAINE ne justifie pas, dans
le cadre de l’instance, de la cause des frais ainsi prélevés.
De
même, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de LORRAINE ne justifie
pas, dans le cadre de l’instance, de la relance dont les frais ont été prélevés
le 30 novembre 2009 à hauteur de 14,45€
En
outre, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de LORRAINE ne verse pas
aux débats la deuxième « lettre d’alerte » justifiant le prélèvement
de frais de dossiers « précontentieux » ou amiable à hauteur de
36,20€ le 24 juin 2009.
N effet,
si la défenderesse verse aux débats les tarifs des opérations bancaires en
vigueur en 2009, en revanche, elle ne justifie pas des références du
prélèvement impayé initial justifiant des frais à chaque représentation au
débit du compte par le créancier, ni de la lettre de relance facturée ou de la
deuxième lettre d’alerte.
Dès
lors, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de LORRAINE devra
remboursée à Madame xxx la somme de 90,65€ au titre de frais bancaires non
justifiés. »
…/…
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