Nombre total de pages vues

jeudi 3 novembre 2011

Lettre des clients aux milliers de futurs licenciés des banques


Et voilà, nous y sommes. L’instant que l’on avait prévu depuis de longs mois, l’évènement prévisible, la mesure obligée, Toutes les banques annoncent des "dégraissages" (ce mot méprisant est de vos patrons, ceux que vous servez chaque jour).

Pour ceux qui restent, je pense que vous êtes bien conscients de votre sort. A ne pas voir la réalité en face, en jouant le jeu de Directions inconscientes et clairement antisociales, vous vous trouvez au pied du mur.

D’ailleurs, vous le saviez, pour preuve, il suffit de parcourir les nombreux blogs des syndicats bancaires pour constater que vous vous y attendiez. C’est dur et c’est surtout difficile à croire.

La seule grande question est de savoir si la société française dont vous vous êtes mis hors la loi, est disposée à vous accueillir. Concrètement, quel impact fera sur un recruteur la mention « 15 ans de banques » sur votre CV.

Tout ça, ce sont les mauvaises nouvelles. Ce n’est pas moi qui vous les donne, je me contente de transcrire les informations de ce matin.

Maintenant, un peu, et même beaucoup d’espoir.

Pour tous ceux qui travaillent dans le secteur mutualiste, crédit agricole, crédit mutuel et banque populaire. Ne perdez pas de vue que les véritables responsables de votre « caisse » sont les conseils d’administrations locaux et bénévoles. C’est sur eux que vous pouvez compter pour sauver vos têtes.

Les très nombreux contacts et liens que nous tissons font clairement apparaître un total désaccord entre ces Conseils et la politique d’oppression et de racket des clients que l’on leur impose.

Pourtant, il leur suffirait de voter une résolution en conseil d’administration du genre :

« Le conseil d’administration de la caisse locale de crédit mutuel de xxx décide de rappeler à la loi le personnel.
Nul ne peut disposer des fonds déposés sur un compte sans l’autorisation préalable et expresse de son titulaire, conformément à l’article 544 du code civil portant sur le droit à la propriété.
La totalité des composantes du coût d’un crédit ou d’un découvert, intérêts et frais, doivent être constatée dans le calcul d’un taux effectif global qui ne peut-être supérieur au seuil de l’usure, conformément à l’article 313-1 du code de la consommation.
Cette résolution, passée aux voix, est adoptée à l’unanimité »

Si la banque dans laquelle vous travaillez adopte ces deux mesures et décide ainsi de se conformer à la loi, alors vos clients sortiront peut-être l’argent liquide planqué sous la troisième latte de plancher du grenier et pourra sauver, peut-être votre emploi.

Enfin, c'que j'en dis...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire