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mardi 1 novembre 2011

Grèce: un référendum ? Gerbe de laurier ou balle dans le pied ?


Les Grecs viennent de rappeler qu’ils sont les inventeurs de la Démocratie en faisant une chose insensée et totalement incompréhensible par nos dictateurs : ils organisent un référendum. C'est-à-dire qu’ils demandent l’avis du peuple.

Pour les hommes politiques français, voici une définition prise sur internet :

Référendum : nm. Etymologie : du latin referre, faire un rapport, soumettre à une assemblée.
C’est un vote direct de l’ensemble des électeurs d’un Etat ou d’une collectivité locale qui se détermine sur une proposition de nature législative ou constitutionnelle. A l’initiative du pouvoir exécutif ou des citoyens selon les modalités définies par la loi. Les choix possible étant oui ou non. Le projet soumis au vote est soit accepté, soit rejeté. Le référendum permet d’obtenir l’aval du peuple sur les grandes questions de société ou institutionnelles.



La grande différence avec les référendums français, si le OUI est majoritaire, la mesure est acceptée. Si c’est le NON qui l’emporte, la mesure est rejetée. Chez nous, c’est le contraire.

Quelle est la question qui sera probablement posée aux Grecs :

« Êtes-vous pour subir un plan de rigueur dantesque qui vous garantie la chute irrémédiable du pays et une augmentation régulière de la dette ?
Êtes vous pour une augmentation massive de vos impôts, pour une baisse généralisée de vos revenus, pour les licenciements dans tous les secteurs, pour quelques années de travail supplémentaires avant une retraite très diminuée, pour des dépenses santé non-remboursées et des aides sociales supprimées ?
Êtes-vous pour la vente de votre économie à l’étranger, ports, équipements, eau, énergie, industries, transports, santé, etc. ?
Êtes-vous pour vous soumettre au dictat de puissances étrangères soumises au grand capital international ?
Êtes-vous pour sauver un euro que vous n’avez jamais souhaité et une Europe que vous n’avez jamais voulue ? »


Les Grecs qui répondront OUI, deviendront sujet d’étude pour des années pour les psychologues, psychiatres, sociologues, politologues et autres éminents spécialistes des anomalies du psychisme humain et des troubles de la personnalité.

En fait, la réponse qui sera faite à l’Europe a toute les chances d’être : « allez-vous faire voir… chez nous-mêmes. »

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