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mardi 20 septembre 2011

Privilèges bancaires, situation d’avant 1789 et aujourd’hui : de troublantes similitudes


Les privilèges dont bénéficient les banques actuellement ne sont pas sans rappeler la position de la noblesse avant 1789.

Par privilège, il faut entendre « statut légal spécial », c'est-à-dire que les lois ne s’appliquent plus à tous les citoyens. Les banques peuvent passer outre. Il y a notamment, l’article 544 du code civil de 1804 portant sur le droit à la propriété d’autrui qui est violé à chaque instant en toute impunité par les banques.

Dans l’ancien régime, l’ordre social procédait du divin. La noblesse justifiait ses privilèges de son rôle historique, remontant à l’époque féodale, de protection de ses sujets. Au XVIIIème siècle, la menace d’une invasion des Vikings ou autres barbares venus de Germanie n’étaient plus d’actualité.

De nos jours, les privilèges bancaires proviennent de l’usage et surtout de la richesse des banques leur permettant de défier le système judiciaire. Elles ont le temps, l’argent et le pouvoir. Certes, en théorie, chaque citoyen peut demander l’arbitrage d’un juge pour dénouer une situation, mais en pratique, ce même citoyen n’a plus l’argent nécessaire à son action et le temps travaille contre lui.

De plus, son adversaire, la banque, à le pouvoir, du fait de sa position dominante, de ruiner et d’anéantir le personnage avant qu’il este en justice.

Dès lors, prenant l’habitude de cet état de fait, les banques ont institué leurs propres lois et leurs propres règles pour drainer vers elle la masse monétaire en circulation.

De ce fait, elles empêchent les embauches dans les entreprises, l’investissement, le paiement des charges sociales. De plus, elles privent les citoyens d’une grande partie des revenus de leur travail.

Une banque prélève illégalement 50 euros sur un compte. Pour le client, cela représente peut-être une journée de travail. Ainsi, le travail de la première semaine de chaque mois sera destiné à enrichir le système bancaire, mélange des impôts et des corvées dues aux seigneurs aux temps jadis.

De la corvée à l’esclavage, il n’y a qu’une petite frontière. Et c’est vers cela que nous nous dirigeons.

Existe-t-il une issue à cette situation, devront nous reprendre la Bastille ? Non, ce n’est plus possible, le Roi n’hésiterait pas à rétablir l’ordre avec ses régiments. Le roi, est l’otage de cette nouvelle noblesse.

A partir de 1792, des hommes éclairés et instruits ont pourtant trouvé la solution. Il s’agissait de s’en prendre à tous ceux qui servent ces privilèges. Il ne s’agit pas de rétablir un tribunal révolutionnaire ni les lois de prairial.

Il s’agit de porter plainte systématiquement contre ceux qui, tels les fermiers généraux, perçoivent l’impôt pour leurs maîtres.

L’égalité devant la justice est à la base de notre cohésion sociale. Agir ainsi, c’est défendre la République et se ranger du côté de nos ancêtres qui, de Valmy à Fleurus en passant par Jemmapes ont imposé à tous ces valeurs républicaines.

Les droits que vous avez aujourd’hui ont été arrachés par vos aînés qui se sont sacrifié pour vous. Si vous renoncez à ces droits, ils se seront battus pour rien et vos enfants devront de nouveau les reconquérir à cause de votre inhibition devant l’autorité.

1 commentaire:

  1. C'est bien connu, l'histoire revient toujours quand on ne sait pas en tirer des leçons. Alors maintenant, je pense qu'il vaut mieux se concentrer sur ce qui s'est passé un peu en arrière. Je pense que c'est exactement ce qui va se passer dans un futur proche.

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