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mercredi 7 septembre 2011

Pourquoi les suicides sont une bonne chose pour les finances publiques ?


Il y a 25 ans, la route tuait 12.000 personnes par an, autant que les suicides. Aujourd’hui, il n’y a plus que 3.000 morts sur la route, et toujours 12.000 suicides. Ce n’est pas du tout par hasard.

Pour l’Etat, un homme mort, c’est avant tout un cotisant aux caisses de retraite qui ne demandera pas le versement de sa pension.

Si l’Etat a voulu faire baisser le nombre de morts sur la route, c’est qu’il avait un bon prétexte pour taxer les citoyens. Je ne parle pas bien sur des grandes infractions, des chauffards et des assassins potentiels. Ceux là, il faut bien sûr les pourchasser.

Je parle de l’étudiante qui est verbalisée parce qu’elle a roulé à 56 km/h au lieu de 50 sur une route déserte. « En payant, vous contribuer à faire baisser le nombre de morts. »

Je parle du représentant de commerce qui a mordu de 20 cm sur une ligne jaune. « En payant, vous contribuer à faire baisser le nombre de morts. »

Je parle du médecin qui n’a pas bloqué ses roues à un stop. « En payant, vous contribuer à faire baisser le nombre de morts. »

Je parle de la ménagère qui s’est garée 1 minute en double file pour charger un sac dans sa voiture. « En payant, vous contribuer à faire baisser le nombre de morts. »

Je parle du livreur de pizza qui a mordu sur un haricot sur le périf. « En payant, vous contribuer à faire baisser le nombre de morts. »

L’Etat s’est rendu compte que faire baisser le nombre de mort était très noble et très… lucratif.

Par contre, la prévention du suicide coûte de l’argent et ne rapporte rien, alors qu’un mort de plus c’est une retraite en moins.

Si cette quête rapportait, il en serait tout autrement. On peut imaginer taxer lourdement une tentative de suicide, ou bien dresser un PV pour état dépressif, ou encore augmenter la tva sur les antidépresseurs, les cordes à linge, les fusils de chasse ou la mort aux rats.

Depuis plusieurs années, nous avons une proposition pour faire baisser les suicides, en tout cas ceux d’origine financière qui représentent un nombre non négligeable.

Nous demandons de faire une expertise sur la situation du défunt. Depuis 5 ans, combien les banques ont prélevé en toute illégalité sur son compte. Ce manque a-t-il contribué à la dégradation de la situation du client. Puis analyser toutes les relances des huissiers. Avaient-ils le droit de proférer ces menaces. En quoi ces courriers ont pu amener le malheureux au désespoir. Enfin, examiner les relevés téléphoniques détaillés. Combien de fois par jour il était harcelé par tel ou tel cabinet de recouvrement. Quel établissement lui avait donné mandat, etc…

Cette demande d’analyse de la situation nous a toujours été refusée.

Pourtant, si une banque a respecté la législation dans ses relations avec son client, elle n’aurait absolument rien à craindre de la justice.

Alors, messieurs du gouvernement, le jour ou vous déciderez de faire baisser le nombre de suicide et de sauver des milliers de vie, comme sur la route, vous savez où nous trouver.
www.aplombfrance.fr

2 commentaires:

  1. voilà qui est bien écrit, je suis tout à fait dans cette optique de pensées, j'attends que cela change, vous les harceleurs de touts bois cessez de mettre à mal des Français qui ne sont pas responsables. PRENEZ VOUS EN AUX HAUTS DIGNITAIRES QUI FABRIQUENT DES MORTS.

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  2. Juste...merci à vous d exister...

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