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mercredi 21 septembre 2011

Attaques pénales contre les banques. La panique dans les directions, la débâcle dans les agences.


Attaques pénales contre les banques. La panique dans les directions, la débâcle dans les agences.

Jusqu’à présent, quand un client annonçait à son gestionnaire de compte qu’il allait intervenir auprès d’une association de consommateur, ça déclenchait chez le banquier un petit sourire ironique.

Maintenant, en annonçant qu’il est membre de l’APLOMB, le banquier sent une main de fer compresser son appareil digestif. Il sait que cette association est intransigeante, ne négocie jamais l’application d’une loi et ne lâche jamais l’agence bancaire contrevenante.

Pour le comprendre, il suffit d’assurer pendant une journée, la permanence à notre standard. Ce ne sont que des cris de douleur et de désespoir de gens rackettés, ruinés, anéantis par la banque. Ce sont des entreprises, œuvres de toute une vie, qui s’effondrent en quelques jours. Ce sont des maisons vendues une bouchée de pain. Ce sont des familles qui éclatent. Ce sont des citoyens ulcérés par l’injustice qui, à défaut de pouvoir s’en prendre aux coupables, retournent cette violence contenue contre leur entourage, contre leur famille, contre eux-mêmes.

Et pourquoi ? Il suffit d’examiner et d’analyser les extraits de compte de la personne. Aujourd’hui, c’est souvent un mois de salaire, parfois deux ou trois qui sont prélevés par leur banque. C’est une nouvelle forme d’imposition aussi anarchique qu’insupportable.

Que font les pouvoirs publics ? Rien, ils savent que ces ponctions, principalement des frais d’intervention, sont totalement illégales, mais ils laissent faire. Quand aux associations de consommateurs, elles ne réagissent que très mollement. Il y en a même qui acceptent de négocier avec ce système infâme et funeste.

Depuis deux ans, nous assignons les banques en civil pour le remboursement de ces frais. Il y a certes des résultats, mais pas à la hauteur de nos espérances. Quelquefois les banques remboursent et se rattrapent sur les autres clients.

En portant plainte contre le personnel de l’agence pour délit d’usure, nous avons changé la donne et l’attitude du ci-devant directeur. Il découvre qu’en ayant signé la convention de compte et toutes les lettres, il devient pénalement responsable.

Il espère un soutient de sa direction, mais qu’il ne se fasse aucune illusion. L’affaire Kerviel a sonné le glas de la solidarité collégiale. Chacun pour soit et Dieu fera le tri.

Nous avons ainsi trouvé la faille dans les murs de la forteresse, et nous nous y engouffrons. Les dossiers arrivent tous les jours. Certes les délais s’allongent, mais nous les traiterons tous. De nombreux avocats nous téléphonent pour connaître notre ligne d’attaque et de défense.

Les politiques ne bougent toujours pas. Ils trouvent bien commode qu’une association est sur le point de réussir là où ils ont échoué. Après tout, qu’ils nous laissent faire, nous allons passer le système bancaire au Kärcher.

www.aplombfrance.fr

1 commentaire:

  1. J'ai emprunté 450 000 €. 15 mois plus tard, mon dépôt de bilan m'a coûté 2 500 000€. Cherchez l'erreur !

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