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lundi 6 décembre 2010

Nervous breakdown pour les banquiers.


Le personnel a tort de se croire à l’abri de la mécanique judiciaire, d’autant plus que les Directions n’hésitent pas à les charger, comme dans l’affaire Kerviel.

Ce grand groupe bancaire que je ne citerai pas et qui a été immortalisé par Jules Bonnot, vient en apporter une nouvelle illustration.

Dans le cadre d’une des nombreuses requêtes pour dénoncer l’illégalité des commissions d’interventions, un client a également saisi la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui a obtenu l’accord de leur service de police judiciaire pour poursuivre la banque. Ils vont donc convoquer le directeur d’agence pour qu’il s’explique pour délit d’usure. La plainte est alors pénale et peut donner lieu à la constitution de partie civile.

La différence est que la DGCCRF n'engage pas d'action individuelle : elle agit pour le compte de tous et le jugement obtenu s'appliquera à l'ensemble des clients de la banque.

Il faut donc s’orienter vers ce type d’action, non seulement pour obtenir le remboursement de tous les frais d’intervention, mais aussi pour faire condamner individuellement chaque banque.

Aujourd’hui, les banquiers sont préoccupés par les retraits de liquide de demain. L’opération de diversion a donc parfaitement fonctionné.

Ils peuvent méditer cette réplique de Jean Lefebvre dans les tontons flingueurs : « Écoute, on t’connaît pas, mais laisse nous t’dire que tu t’prépares des nuits blanches... des migraines... des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours. »

Gérard Faure-Kapper

1 commentaire:

  1. Je viens de découvrir vos écrits et votre groupe, je vous soutiens pleinement.

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